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 White Kings (c) vs. Chris Jericho & ??? !

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Darksider
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Darksider


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White Kings (c) vs. Chris Jericho & ??? ! Empty
MessageSujet: White Kings (c) vs. Chris Jericho & ??? !   White Kings (c) vs. Chris Jericho & ??? ! EmptyJeu 27 Juin - 21:49

Un minuscule bar illuminé dans une vaste ville gobée par la pénombre de cette soirée envoutante. Voilà le déroulement des choses à Chicago dans l’Illinois en ce soir glacial et humide où les seuls bruits émanant proviennent du ruissellement des gouttes sur les dalles des trottoirs vides, boudant probablement à une population nageant d’ores et déjà dans de multiples rêves fantasmagoriques, signe d’un sommeil certain. Et c’est dans cette atmosphère niaise qu’une ombre divague dans les rues vides et mortes, ombre imposante, semblant appartenir à un personnage de sexe mâle. Malgré le froid ambiant, ce mystérieux homme n’est vêtu que d’un simple et unique tee-shirt gris, d’un jean bleu et d’une paire de baskets sombres. Sa destination semble toute faite, puisque c’est en se dirigeant vers la lumière de ce bar que cet inconnu continue son périple. Mais son identité ne tarde pas à être découverte, s’agissant de Chris Jericho. Démarche lente mais sûre, il jaillit de l’obscurité pour pénétrer dans l’endroit en question. Et quel endroit. Comme bourré de clichés et de stéréotypes, ce bar accueille une bande de motards, positionnés au centre des lieux, jouant au billard de façon amicale. Un des leurs semble par ailleurs être très intéressé par une servante qui, visiblement, ne partage absolument pas le même intérêt. Insistant, il se permet d’harceler et de tripoter sa cible, celle-ci se défendant comme elle peut. Le regard du canadien se pose alors sur une bagarre opposant deux ivrognes, ayant vraisemblablement trop bu cette soirée, au dépit de leur santé morale. Mais ce n’est pas ce qui intéresse Jericho, déjà passé à autre chose, marchant en direction du comptoir où il prend acquisition d’un tabouret rouge en mauvais état. Mélangeant le classique au miteux, ce bar semble être le lieu de rendez-vous de plusieurs dealers afin de faire tourner leur business hors-la-loi, à l’abri des regards, au fond du bar. Tournant légèrement la tête, Chris constate à présent qu’une bande de jeunes frimeurs jouent aux fléchettes, mais cela ne l’importe que fort peu, comme tout le reste des événements prenant lieu ici-même. Ce qu’il recherche semble être au-delà de ces choses, a priori.

BARMAID.
Hey beau blond, je te sers à boire ?

CHRIS JERICHO.
Du whisky s’il te plaît. Beaucoup de whisky.

BARMAID.
Et mon numéro en supplément, ça te dit ?

CHRIS JERICHO.
Si cela ne te dérange pas que ma copine t’arrache les yeux, pourquoi pas ?

BARMAID.
Mais c’est qu’il a le sens de l’humour cet homme, ça me plaît ! Et un whisky pour le beau-gosse !

Voilà que la barmaid située à l’autre côté vient l’interpeller sans qu’il ne demande quoi que ce soit, à son grand dam malheureusement. Cette jolie petite-femme, arborant un sourire angélique, se retourne alors pour aller accomplir la requête de Chris Jericho. La belle brune, habillée de sa tenue de service basique, ne tarde pas de remplir un verre de whisky pour le compétiteur de la FOW et de le lui poser à proximité. Après cette petite ellipse, la barmaid repart vaguer à ses occupations, laissant donc le lutteur déguster son verre d’alcool, pensif. Désappointé, il tourne à plusieurs reprises sa tête afin de pouvoir observer les alentours. Résultat peu concluant. Il croise alors du regard un vieux poste de télévision dans un état déplorable diffusant un reportage sur les White Kings, actuels champions par équipe de la FOW. Un visage empli de colère se dessine alors sur le meilleur au monde, contraint à taper fortement avec son poing sur le comptoir. L’apparition de ces catcheurs n’est pour le moins pas quelque chose de réjouissant pour le canadien, peinant à se calmer. C’est à cet instant précis qu’une personne vient s’installer à côté de lui, sur un autre tabouret. Attirant l’attention du King Of Bling-Bling, la personne reste muette. Cachant son visage avec un sweet à capuche noir, il est méconnaissable, outre le fait qu’il porte un jogging et des baskets de la même couleur que le sweet en complément. Le silence s’installe alors, un silence impénétrable, gênant presque. Les deux hommes semblent se connaître, mais aucun ne prend la parole, se contentant de regarder droit devant eux. La barmaid revient alors en leur direction, et son attention se braque sur le nouvel arrivant, visiblement très mystérieux et avide de cacher son identité.

BARMAID.
Dis donc, c’est la soirée des beaux mecs ! Tu veux quelque chose comme ton ami, joli brun ténébreux ?

INCONNU.
Nope. Je ne bois pas.

BARMAID.
… Sûr ?

INCONNU.
Puisque je te dis que je ne bois pas.

CHRIS JERICHO.
Tu n'as pas changé sur ce point-là à ce que je vois.

L'homme mystérieux se contente de répondre par un simple soupir qui s'échappe, ceci traduit tout simplement l'état d'esprit dans lequel il se trouve. L'envie d'être en ce lieu n'est pas présente, loin de là même, il se trouve ici pour une seule et unique chose : faire une proposition au best in the world at what he does. Ce dernier d'ailleurs, regarde ce qui se passe dans un coin du bar, n'étant pas décidé à lancer la conversation avec la personne assisse à ces cotés. Le silence commence à s'installer entre les deux, chacun vaguant à une occupation différente. Seuls les cris de la jeune serveuse qui se fait actuellement harceler par l'un des motards empêchent cette salle de plonger dans un silence de deuil. La lumière au-dessus de Jericho et de l’illustre inconnu finit par céder ce qui plonge les deux hommes dans l’obscurité la plus profonde. L'homme s'apprête à ouvrir la bouche pour prendre la parole, mais alors que le son s'apprête à sortir, un autre cri de la part de la serveuse se fait entendre. L'homme en sweet fait un signe de la main à Jericho et se lève ensuite. Il s’avance lentement vers la table de billard pour s'approcher du motard et, ni une, ni deux, lui décoche un terrible crochet du droit dans la tempe ! Le motard s'écroule au sol, la serveuse, elle, s'éloigne légèrement et remercie l'homme qui s'en va sans dire le moindre mot, comme si rien ne vient d'avoir lieu. Il s'installe donc de nouveau aux côtés de Jericho et prend la parole dans le but de briser ce profond silence dans lequel tous deux s'engouffrent.

INCONNU.
Inutile de te dire pourquoi je suis ici, nous savons tous les deux la raison de ma venue. Et autant être direct, j'ai une condition pour cela.

CHRIS JERICHO.
Hum... dis toujours.

INCONNU.
Cette équipe, je dois en être le leader.

CHRIS JERICHO.
Tu ne manques pas de cran ! Tu n'as plus rien fait depuis longtemps et tu souhaites revenir, comme ça, sans prévenir et prendre la place du leader ? Rêve, je ne vois pas pourquoi je t’accorderais un tel privilège. Actuellement, le meilleur au monde, ce n'est pas toi, mais bel et bien moi. Appellation que tu m’as volé, je te rappelle.

INCONNU.
Car tu penses vraiment mériter cette place plus que moi ? Quoi que tu dises, non, actuellement, tu n'es pas le meilleur au monde. Tu viens tout juste de sortir d'une passe difficile dans laquelle tu t'es fais malmener par un rookie tandis que moi, mon dernier run à la fédération était digne de ce nom... même si tu m'as en quelque sorte poussé vers la sortie.

CHRIS JERICHO.
Simplement poussé vers la sortie ? Je t'ai tout bonnement humilié durant tes dernières semaines, parvenant toujours à avoir le dessus sur toi. Je t'ai toujours été supérieur et ce sera toujours le cas.

INCONNU.
Nous savons tous les deux que tu t'auto-persuades. En réalité, tu n'es pas meilleur que moi, je suis à des années lumières de toi et ce dans plusieurs domaines. Et de toutes façon, je suis un leader naturel, je finirai par m'imposer même si tu n'es pas d'accord avec cela, je m'en fiche éperdument !

CHRIS JERICHO.
Cesse donc de raconter des conneries, de nous deux, je suis le meilleur, ce n'est même pas discutable. Donc, JE serai le leader de cette équipe, je ne te donne pas d'autre choix de toutes façon.

INCONNU.
Tu sais quoi ? Je pense qu'il ne devrait pas y avoir de « chef » dans cette équipe. Cette histoire de leader a toujours été un problème récurent dans le parcours par équipe et bien souvent, ça mène à une fin prématurée. Donc, le plus intelligent, c'est que nous soyons tous les deux égaux.

CHRIS JERICHO.
Hum... ça ne me plaît pas, mais si ça peut éviter de t'avoir comme leader... ça me va.

INCONNU.
Tu vois qu'il t'arrive d'être raisonnable ?

The Ayatollah Of Rock 'N' Rolla lâche un profond soupir et ne prend même pas la peine de répondre à son interlocuteur. Il attrape son verre de whisky afin d'en boire une gorgée. L'illustre inconnu, lui, détourne la tête en direction du poste de télévision. Le reportage sur White Kings est toujours en cours de diffusion et ceux-ci parlent avec fierté de leurs « exploits » à la FOW. Jericho tourne la tête lui aussi et semble être dégoûté par ce qu'il voit, réaction qui est tout le contraire de celle de l'homme mystérieux qui éclate de rire. Y2J observe l'inconnu d'un air interrogateur et boit simultanément une autre gorgée de son whisky avant d'en demander un autre à la barmaid. Après cela et pour la première fois de la soirée, l'homme en sweet se retourne vers Jericho et pointe du doigt le poste de télévision.

INCONNU.
C'est ça qu'on affronte ? Un ersatz de Ric Flair et un métrosexuel qui se fout autant de maquillage qu'une prostituée ? ... Bon, c'est marrant quelques secondes, mais sérieusement, ils sont où les adversaires ? Car il est évident que ça, là, ce n’est pas les vrais champions par-équipe.

CHRIS JERICHO.
Si. D’ailleurs, dans le fond, ils me font penser à toi : grandes gueules, grandes ambitions, mais actes misérables. Honnêtement, ils ne valent rien, prétendent être les meilleurs car ils sont dans une euphorie, mais celle-ci va s’éteindre. Comme tous les nouveaux, ils se sentent intouchables, mais le fait est qu’ils n’ont pas la carrure pour être les meilleurs. Ils pourront le prétendre tout autant qu’ils le veulent, mais ils ne le seront jamais. Tu sais pourquoi ? Car moi, contrairement à toi, à eux… à vous, je ne me contente pas de le prétendre, je le suis. Et je le prouve de jour en jour ! Moi, je mets des actes sur les paroles que j’émets. Je suis le meilleur au monde dans ce que je fais, et sois en sûr, je crois en ces onze mots. Ils me reflètent et sont enfouis en moi. Tu sais l’unique raison qui me pousse à m’allier à toi ? Tout simplement car ces foutus officiels veulent que je sois accompagné de quelqu’un, money talks, bullshit walks…

INCONNU.
Tu veux me faire un mélodrame ? Non, vas-y continue, j’aime beaucoup t’entendre dire des idioties.

CHRIS JERICHO.
Tais-toi. Tu ne joues pas dans la même cour que moi, je ne suis pas ton égal mais ton supérieur, cette équipe sera ta seule forme de domination, en réalité. Tu seras enfin sur le même palier que moi durant quelques minutes. Il n’y aura pas de leader, mais au final, un meilleur de nous deux. Et tu sais qui sait ?

INCONNU.
Excuse-moi, je ne t’écoutais pas. Tu peux répéter ? Non, fais-mieux : ferme ta gueule. Si tu es là pour tenter vainement de me dénigrer, alors je me casse. Non pas parce que tu viens de me toucher au plus profond de mon cœur, absolument pas, mais si ça te fait bander de te croire tout puissant, alors, je vais te laisser dans ton délire. Dommage, ça m’aurait amusé de botter le cul aux deux autres là.

CHRIS JERICHO.
Tu n’es pas indispensable non plus, je peux très bien me dégoter un autre partenaire. La porte est grande ouverte, prends-la et laisse-moi en paix.

ICONNU.
Vraiment ? Tu veux que je parte ? Je ne pense pas non, sinon tu n’aurais pas fait le déplacement ici. Tu me détestes, je le sais bien, mais tu me veux comme partenaire. Pourquoi ? Car tu sais que je suis l’un des meilleurs. Bien sûr, ton égo t’empêche de l’admettre, mais je sais que tu ne me laisseras pas partir. Tu sais quoi ? Ravale ta fierté, essaie d’oublier toute la rancœur que tu as envers moi. Je ne te propose pas de devenir mon ami ou je ne sais quoi, mais juste de contenir ta rage et que s’allie afin de reprendre ces ceintures. Tu es assez grand pour comprendre cela, non ? Préfères-tu faire ton gosse immature avec moi ou t’associer à moi et donner une leçon de catch à ces deux énergumènes ? Réfléchis bien, Chris.

CHRIS JERICHO.
Pourquoi tu te mets à jouer les bons samaritains ? Bien entendu que je suis ici pour que tu sois mon partenaire, mais ce n’est pas pour cela que je vais me réjouir et sauter dans tous les sens comme le gosse que tu es. Moi, immature ? Oh, tu viens de briser mon petit cœur ! Assurément que je veux faire mordre la poussière aux White Kings, et je t’assure que je vais le faire. Avec, ou sans toi.

INCONNU.
Arrêtons les conneries Chris. Dans cette équipe, il n’y aura pas de leader, on sera tous deux égaux. Vois-moi comme ton partenaire, ça me suffit. Pas la peine qu’on tisse des liens, de toute évidence, cela va être impossible. Contente-toi d’éviter que ça parte en vrille entre nous.

CHRIS JERICHO.
Très bien.

Cette discussion houleuse s’arrête alors, installant inlassablement un nouveau long moment de silence. Les deux hommes ne se regardent même plus, fixant tous deux un point différent dans la salle. Le motard mis K.O. par l’homme mystérieux se redresse alors, visage orné d’un terrifiant bleu. Il quitte les lieux au bord des larmes, laissant ses acolytes motards. À ce moment, Jericho termine enfin son whisky.  S’amusant pour faire passer le temps avec son verre, il fixe à présent l’homme à côté de lui, stoïque. Le meilleur au monde dans ce qu’il fait sort alors un Smartphone de sa poche et commence probablement à envoyer des SMS à on ne sait qui. L’ambiance niaise du bar semble déstabiliser l’homme au sweet qui prend l’initiative de briser cet énième moment de silence amplifiant les tensions entre les deux. Il tape légèrement avec le paume de sa main sur le comptoir et vient s’exprimer en regardant attentivement Jericho.

INCONNU.
On devrait peut-être sortir de l’ombre certains points concernant cette association, tu ne crois pas ?

CHRIS JERICHO.
Oui. Mon voyage dans cette ville infâme aura enfin un but.

INCONNU.
Évite de critiquer cette ville, tu sais bien que je suis nat…

CHRIS JERICHO.
On a dit quoi ?

INCONNU.
Bon. Notre but commun est donc d’envoyer ad patres ces deux fils de plage que sont Sandow et Sting, mais aussi de faire renaître une division au point mort depuis énormément de temps. Nous sommes les deux seuls capables de faire ça. Mais aussi, ça me permettra de retoucher l’or… ça m’a manqué.

CHRIS JERICHO.
Tu ne le reverras jamais d’aussi près.

INCONNU.
Tu ne changeras jamais…

CHRIS JERICHO.
Ce serait trop beau que je sois un jour gentil avec toi.

INCONNU.
Ne faut pas que tu brises le mythe du connard imbu de sa personne ?

CHRIS JERICHO.
Nope.

INCONNU.
Je te reconnais bien là, Jericho.

CHRIS JERICHO.
Enfin. Pour le nom et tout ce bordel, attendons. Ce n’est que superflu, concentrons-nous sur l’essentiel qui est de prouver pourquoi nous allons les ridiculiser. Pas de leader, pas d’amitié. Nous ne sommes pas là pour faire dans la dentelle et ils vont l’apprendre à leur dépend. À Last Survivor, je ne vais pas me contenter de les battre. Non ! Je vais les renvoyer dans le vagin de leur maman.

INCONNU.
C’est poétique.

CHRIS JERICHO.
Ouais, c’est pour assurer mes vieux jours une fois que je catcherai plus. Je troquerai les bottes de combat pour une plume, t’as vu comme j’assure ?

INCONNU.
Faut bien que tu assures dans quelque chose, non ?

CHRIS JERICHO.
Waaaaaa, cette répartie, tu m’impressionnes.

INCONNU.
Je sais.

CHRIS JERICHO.
Enfin, maintenant que nous sommes d’accord, je peux partir ? Restez une minute de plus dans cet endroit c’est comme se prendre un coup de pied dans les couilles.

INCONNU.
Superbe comparaison. On verra si tu es aussi bon dans les tournures de phrase que dans un match par équipe.

CHRIS JERICHO.
Tu risques d’être surpris.

Suite à cette phrase, les deux hommes se lèvent simultanément. Chacun se tourne l'un vers l'autre et se regarde longuement. Les choses n'ont pas été facile ce soir, mais finalement, ils sont parvenus à tomber sur un accord et feront donc face aux champions par équipes lors du prochain Pay-Per-View en date. Jericho et l'illustre inconnus hochent la tête et se dirigent ensuite tout les deux vers la sortie du bar, n'ayant plus rien à faire dans cet endroit. Ce soir, une nouvelle association entre deux lutteurs vient de naitre et celle-ci risque de révolutionner la face de ce business. White Kings n'a qu'à bien se tenir, car à Last Survivor, ils devront tout deux faire fort pour prouver qu'ils méritent d'être les champions par équipes. Mais l'hypothèse la plus crédible est celle que ces deux rookies s'inclinent face aux deux maitres qu'ils affronteront...
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MessageSujet: Re: White Kings (c) vs. Chris Jericho & ??? !   White Kings (c) vs. Chris Jericho & ??? ! EmptyJeu 27 Juin - 21:59

C’est en coulisses, dans des couloirs vides et obscurs, que deux hommes se trouvent, plaqués contre un mur froid et tapis dans la pénombre. Ils sont seuls. Pas d’officiels, pas de lumières. Rien ne filtre en ces lieux, si ce n’est la lumière provenant de la caméra placée devant eux. Ces deux personnages ne semblent absolument pas inquiets malgré l’ambiance morbide que dégage l’endroit. L’un, à l’allure arrogante, est vêtu d’un jean sombre, de baskets d’une quelconque marque et d’un tee-shirt à son effigie truffé d’une veste banale. L’autre, neutre et mystérieux, arbore une tenue homogène, soit toute noire : jogging, baskets, sweet à capuche. Son visage, contrairement à son comparse, est masqué. De par son tee-shirt, le premier homme est identifiable : Chris Jericho. Le second reste inconnu. Le silence est maître en cet endroit, presque olympien. Aucun des deux n’est prêt à briser ce mur qui les sépare. Ils se contentent d’être appuyé contre le mur et de regarder droit devant eux. Finalement, Chris tourne sa tête vers son comparse et, d’un air amusé mais aussi étonné, il ouvre la bouche pour enfin émettre un son dans la pièce.

CHRIS JERICHO.
Dis, tu m’expliques pourquoi tu m’as fait venir ici à une heure aussi tardive ?

INCONNU.
Tu n’aimes pas mon don de la mise en scène ?

CHRIS JERICHO.
Ah non, loin de moi l’idée de critiquer cela.

INCONNU.
Tu es malin, tu viens de gâcher tout mon effet !

CHRIS JERICHO.
Enfin bref. D'ici quelques jours, nous devrons affronter White Kings. Je vais te faire un bref topo... tous les deux sont assez récents à la fédération, mais pensent déjà avoir tout accompli. Damien Sandow est persuadé d'être une légende pour la simple et bonne raison qu'il possède deux titres à la fois tandis que Sting, lui, est persuadé d'être une légende parce que... euh... parce qu'il a l'audace de se maquiller comme la plus vulgaire des garces. Attends, c'est vrai, il en faut des couilles pour venir sur un ring en ayant l'allure d'un travelo et penser être sérieux un instant. Il se sent puissant par le simple fait d'avoir vaincu Miz, mais... est-ce vraiment un exploit ? Je veux dire, Miz, qu'a-t-il fait au sein de cette fédération, mis à part se cacher sans cesse derrière des partenaires divers et variés ? Et c'est de ça dont est fier Sting ? C'est bien mon gamin, tu as vaincu un piètre lutteur en solo, félicitations, tu veux une médaille ? Ce que tu oublies de dire, c'est qu'il ne s'agit pas de ton premier passage à la FOW, non, tu as déjà rendu visite aux autres lutteurs de la fédération, mais tu as été oublié pour une raison qui m'échappe... ah, c'est vrai... tu n'étais rien de plus qu'un jobber ! A cette époque-là, moi, Chris Jericho, j'avais autour de mes hanches le titre le plus prestigieux de la fédération alors que toi tu apparaissais une fois par mois pour te faire démonter par le premier rookie venue. Et ensuite, tu oses dire que je suis fini pour quelques petites défaites sans intérêt face à Moxley ? Bitch, please... c'est un peu l’hôpital qui se fout de la charité, non ? Maintenant que tu as Sandow à tes côtés, tu te sens pousser des ailes, tu penses pouvoir soulever des montagnes, mais détrompe-toi ma pauvre, tout ce que tu vas faire, c'est te faire écraser comme un misérable insecte. Tu te compares souvent à un scorpion, je te comparerais plutôt à une blatte, une créature répugnante que personne ne veut chez sois et qui a le chic pour se faire écraser en un instant par la semelle d'une chaussure. Je n'aurai pas plus de difficulté à te battre que ça et au final, c'est même assez insultant que moi, Y2J, me retrouve dans le même ring que toi. Mais bon... il faut bien évacuer les déchets de temps à autres.

INCONNU.
Et dieu sait que le rôle d'éboueur te vas à merveille mon cher Chris ! Par contre, pourquoi te contenter de Sting ? Des deux, je pense qu'il y a bien plus à dire sur « l'intellectuel » là... Car oui, Sandow me donne envie de vomir. Cet homme pense être intelligent, mais prenons le temps d'examiner la situation durant quelques instants et posons nous la bonne question : Est-ce vraiment le cas ou bien essaie-t-il de se donner un genre ? C'est pourtant très simple. Pensez-vous qu'une personne réellement intelligente penserait être une légende après de simples faits ? Est-ce que vous êtes sûr que quelqu'un possédant un quotient intellectuel important réagirait comme un arriéré sur les réseaux sociaux ? Quelqu'un d'intelligent porterait-il les robes de ma grand mère en office de peignoir ? ... bon, d'accord, elle était facile celle-là, je vous l'accorde... Mais les faits sont là, Sandow n'est pas ce qu'il clame être. Une personne intelligente ne confondrait pas intelligence et culture, deux choses bien différentes. Oui Sandow, tout ce que tu fais, c'est nous balancer de la culture en pleine face, mais ce n'est pas de l'intelligence ! L'intelligence se mesure dans la capacité de raisonnement d'un être et à ce niveau-là... ça ne vole pas bien haut. Tu te contentes d'être totalement immature, prendre les gens de haut en étant totalement intolérant et ta seule manière de résoudre un problème finalement... c'est d'attaquer quelqu'un dans le dos. Pourtant, la meilleure arme d'un intellectuel, n'est-ce pas la parole ? Et niveau parole qu'est-ce que nous avons ? Et bien... euh... de l'étalage de culture et... bah... c'est tout ? Tu masques donc tes faiblesses avec ça et le fait d'attaquer par derrière ? Bravo Sandow, je te félicite « champion » ! Ensuite, tu clames être une légende de cette fédération, un compétiteur hors-paire qui écrase tout sur son chemin ! Mise à part l'évident manque de modestie... qui es-tu pour proclamer tout cela ? Tu n'es même pas un champion digne de ce nom, alors comment veux-tu être pris au sérieux en clamant être une légende ? Car oui, remporter un Intercontinental Championship en opportuniste, en étant rajouté au dernier moment dans un match pour ensuite se venter d'avoir vaincu deux lutteurs, c'est petit... J'aurais honte à ta place, tu sais ? En plus de cela, oublie le passé, concentre toi sur le futur... futur où tu reprendras enfin ta place.

Chris Jericho commence à applaudir ironiquement son partenaire. Ce dernier se retourne vers lui et, malgré le fait que son visage soit dissimulé par sa capuche, il est assez aisé d'imaginer que ce dernier lui jette un regard noir. L'inconnu lâche un profond soupir tandis qu’Y2J, lui, affiche un large sourire, fier de lui et s'empresse de prendre la parole.

CHRIS JERICHO.
C'est bien sympa tout ce que tu viens de dire, mais j'ai des choses bien plus percutantes à dire concernant ce Sandow. Déjà, comme tu l'as signalé, Sandow n'est pas un adepte de la modestie et ferait même mieux de se taire. La majorité de ses victoires sont faces à des lutteurs totalement finis, n'ayant plus rien fait de bon à la fédération depuis très longtemps. Et lorsqu'il parvient à vaincre des adversaires d'un niveau au dessus, il y a toujours quelque chose qui coince. Par exemple, sa victoire pour remporter le titre Intercontinental n'est due qu'au simple fait qu'il est dans les petits papiers de Flair. Cela ne m'étonne pas du tout étant donné que Sandow n'est qu'un Wanabee de l'homme au peignoir, ils ont énormément de talents en commun, notamment leurs excellentes performances sous le bureau de Trump. En réalité, le double champion actuel n'est qu'une vaste blague. Il est fier de battre Triple H, et ? Qui n'a jamais battu Triple H ? Battre une personne, c'est bien beau mon garçon, mais pour être véritablement au top, il faut semaines après semaines battre les meilleurs pour devenir LE meilleur. Et les faits sont là, tu n'es jamais parvenu à river les épaules d'une personne qui est considéré comme la crème de la crème de cette fédération. Donc, non, tu n'es pas une légende, tu n'as marqué aucuns esprit. Tu n'es que l'un de ces énièmes lutteurs kleenex, ce que j'appelle les lutteurs jetables. Vous avez tous la même personnalité, vous racontez tous la même chose et vous n'avez que de l'utilité pendant une petite durée avant de vous faire jetez et remplacer par un lutteur qui serra exactement comme vous et ce en tout point. Une légende est identifiable par l'aura qu'elle dégage et là, tu fais de la peine à voir mon pauvre. Jamais tu n'auras le statut de légende et tu dois le savoir au fond de toi. Mais bon, je te comprends, tu te dois de rester à fond dans ton rôle du lutteur lambda sans personnalité, donc, continue ainsi. Mais ne t'attends pas à me river les épaules à Last Survivor, je ne suis pas le misérable jobber du coin, je suis Y2J, une légende qui excelle à chacun de ses passages et qui, d'ici quelques soirs, rajoutera un titre à son palmarès.

INCONNU.
Pas mal, pas mal... Mais je pense que tu n'as pas assez approfondis au sujet de Sting. C'était bien d'avoir mentionné son passé, mais tu n'as fais que gratter la couche sans prendre le temps d'approfondir le sujet. Sting est l'un de ces lutteurs qui aime faire des allés et retours à la fédération et à chaque fois... ce n'est pas très glorieux... lorsqu'il arrive à avoir l'avantage sur quelques amuses gueules, il est heureux et reste ici. Mais quand les choses ne tournent plus à son avantage, que fait-il ? Il quitte la fédération pendant un moment, le temps de se faire oublier et revient ensuite comme si de rien n'était. Cette méthode de faire est extrêmement lâche. Chaque lutteur a vécu une période à vide, mais là où l'on différencie le guerrier du lâche, c'est que dans le premier cas de figure, le guerrier, lui, ne se laisse pas abattre et se relèvera encore et toujours. Là où le lâche ira se cacher, le temps de se faire oublier pour ensuite se montrer une fois que la voie est libre. Je te laisse deviner à quelle catégorie tu es affilié. Et donc, j'imagine que tu agiras une fois de plus de la sorte lorsque Jericho et moi, nous brandirons les ceintures de champions par équipes. Mais bon... ton départ ne sera que de courte durée, n'est-ce pas ? Et bien entendu, lors de ton discours, tu trouveras une nouvelle excuse bidon, n'est-ce pas ? Une chose est sûre et certaine, tu n'es pas fais pour la lutte, abandonne tout cela, ta carrière n'a que bien trop durée et tu salis le mythe. Tu as assez salis ton nom depuis que tu es revenu, donc, le meilleur conseil que je puisse te donner, c'est d’arrêter tout ça. Bien entendu, ton orgueil t'empêchera de faire cela et donc, tu devras connaître la défaite la plus humiliante de ta carrière. Ces ceintures que tu possèdes depuis peu de temps... apprête-toi à les perdre face à une équipe qui effectuera ce soir-là leur premier match en duo. Néanmoins, cela te prouvera que tu es dans l'erreur et qu'en réalité, tu n'es rien, tout comme ton ami Sandow, vous vous voyez trop grand, vous qui n'êtes pourtant que minuscules et ridicules. Oh... d'après la légende, les faibles ont besoin de chances, donc... bonne chance pour Last Survivor.

Sous sa voix modifiée afin que son identité soit cachée, l’homme s’arrête alors de parler, baissant à présent la tête tout en calant son pied contre le mur pour être dans une position plus confortable. Chris, quant à lieu, se frotte le crâne, comme si quelque chose n’allait pas.

CHRIS JERICHO.
Au final, White Kings ne sont qu’une piètre équipe composée elle-même de piètres lutteurs. De nouveaux venus pensant avoir le monde à leur pied, alors qu’il n’en est rien. En réalité, je pense qu’ils ont un besoin maladif de reconnaissance, et que ce besoin les pousse à prétendre être des personnes qu’ils le sont pas. Ils sont loin, très loin d’être des légendes. L’engouement autour d’eux va vite redescendre comme un soufflé et dans deux mois à peine, on n’entendra plus parler d’eux. Ils ont obtenus les ceintures en battant des lutteurs de basse-catégorie mais n’ont jamais réellement affronté des must-haves. Ils vont enfin connaître les conditions des VRAIS combats de légendes. Cela va être un match d’anthologie pour la simple et bonne raison qu’il sera à sens unique, dominé de bout en bout par moi-même… et mon comparse, of course. Cela n’est aucunement de la prétention, juste la stricte vérité. Ils vont devoir se surpasser s’ils veulent tenir la cadence du combat. Tandis que nous… eh bien, on va tout simplement les utiliser comme de vulgaires punching balls. Elles vont être belles nos légendes avec seulement un mois de règne. Ils nous promettaient une évolution, une révolution même… que nenni, ce ne sont que des mots en l’air sans aucun intérêt. VOILÀ. Voilà le point que je veux aborder. On ne peut pas prétendre être entré dans le panthéon des légendes si on ne place pas des actes sur nos paroles. Sandow en a-t-il placé ? Non ! Ses actes ne sont pas en accord avec ses agissements, faisant de lui ni plus ni moins un menteur… est-ce étonnant de la part d’un homme qui pense avoir une quelconque intelligence ? Non. Ses exploits sont déstructurés, rien ne mérite l’appellation de « légende ». Au final, je pense que Damien est adepte de l’auto-fellation, ou alors c’est Sting qui l’aide à se soulager le soldat, ce qui serait assez logique au vu de son intérêt tout particulier pour le maquillage féminin…

INCONNU.
White Kings n'est même pas une équipe pour moi. A la base, ils se sont associé pour contrer le groupe Nation Of Truth, une noble cause qui a fini par devenir un grand n'importe quoi. Aujourd'hui, ils ont oublier la raison pour laquelle ils combattaient ensembles et se contentes d'être deux ordures qui ne méritent pas ce qui leurs arrivent. Mais qu'ils n'aient craintes, nous sommes là pour les libérer de ce fardeau devenu trop lourd pour eux. Ils n'ont pas les épaules nécessaire pour avoir une telle exposition et c'est avec grand plaisir que nous les renverrons dans les tréfonds de la fédération. Damien Sandow... Sting... deux noms que tout le monde aura oublier après Last Survivor. Sandow avec son règne de champion Intercontinental inexistant pourra aller se cacher tandis que Sting... et bien... qui en a quelque chose à faire de cet individu ? Une chose est sûre, moi, je ne perdrais pas de temps en parlotes lorsque nous nous retrouverons dans un ring. Non, je vous botterais le cul en quelques secondes, après tout, vous ne valez pas plus que cela et après cela, nous redorerons le blason de la division par équipe. Nous sommes l'Omega, la fin de votre parcours. J'espère que vous avez vécu assez de choses à la FOW, car vous n'en vivrez pas plus. Vos carrières s'achèvent d'ici quelques jours, priez donc le seigneur, ça a l'air d'être à la mode dernièrement, quand je vois tout le bordel qu'il y a autour de ces religions à la...

CHRIS JERICHO.
Arrête, tu peux être sanctionné en t'en prenant à la religion.

INCONNU.
Ah... en tout cas, une chose est sûre, d'ici quelques jours, nous serrons champions par équipes à la place des ces incompétents.

CHRIS JERICHO.
Et tu nous sortiras un discours bien cliché du compatriote américain typique ? Car apparemment, les mises en scènes Hollywoodienne, c'est ton truc à voir l'ambiance de cette salle.

INCONNU.
Et puis quoi encore ?

CHRIS JERICHO.
Tu es capable de tout, donc, autant prévoir. Bref, il a raison, White Kings, c'est bidon, nous, on est trop fort, youpi, faites péter le champagne, tout ça, tout ça.... je peux rentrer chez moi maintenant ?

Le partenaire mystérieux lâche un profond soupir face à l'attitude de son coéquipier qui n'attend même pas sa réponse et part comme si de rien n'était. L'illustre inconnu le rattrape rapidement et les deux hommes s'en vont, prêt pour Last Survivor, là où ils comptent bien marquer les esprits en frappant un grand coup en devenant champion par équipe au détriment de Damien Sandow et Sting.
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White Kings (c) vs. Chris Jericho & ??? !
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